Un Monde politique en sursis
On
se
demande
parfois
comment
si
ce
genre
de
discours
vide
a
quelque
chance
d’être
tolérés
plus
longtemps
par
des
populations
blasées,
sur-saturées,
exaspérées
de
fausses
promesses,
de
déceptions
et
de
niveaux
de
taxes
indécents.
La
seule
donne
qui
reste
pour
l’instant
un
obstacle
et
une
énigme
est
le
diviseur
numérique.
Peut-on
vraiment
obliger
ceux
qui
veulent
participer
au
processus
démocratique
passer
par
internet.
Peut-on
accepter
que
les
forums
de
discussions
soient
encore
un
endroit
où
les
initiés
font
souvent
preuve
d’outrecuidance
qui
entraîne
des
techniques
d’intimidation
aussi
ridicules
que
présomptueuses.
Pire
le
droit
à
l’anonymat
a
récemment
fait
l’objet
d’une
brèche
très
importantes
dans
la
jurisprudence
américaine.
Des
politiques
improvisées
Même
si
le
Canada
semble
s'aligner
su
la
politique
américaine
comme
un
vassal
soumis,
l;e
gouvernement
américain
n'est
guère
plus
poussé
vers
l'analyse
et
la
rigueur
intellectuelle
.
Le
président
américain
semble
écouter
les
avis
de
l'élite
militaro-industriel
pour
qui
la
croissance
des
indices
de
Wall
Street
est
la
seule
mesure
de
la
qualité
de
gouverner
et
qu'il
faut
s'envelopper
dans
une
apparence
de
vertu
pour
gouverner,
oubliant
le
pragmatisme.
Pourtant
nombreux
sont
ceux
qui
commencent
à
penser
ouvertement
que
l'administration
fait
fausse
route,
à
commencer
par
la
politique
belliqueuse
professée
par
G.
W.
Bush
face
aux
pays
qu'il
qualifie
d'axe
du
mal.
D'autres
décisions,
de
l'administration
américaine
sont
critiqués
tel
que
la
mise
en
accusation
d'Arthur
Anderson,
qui
signifie
la
mort
annoncée
d'une
firme
comptant
28,000
travailleur
américain
et
97,000
à
travers
le
monde.
Il
semble
que
l'oeil
du
cyclone
d'Enron
ait
tendance
à
s'élargir...
Un
monde
politique
en
sursis
Alors
que
les
Parlements
sont
empêtrés
dans
des
Habillées de politiques au nom ronflant complètement ridicules et inefficaces, d’illusions dépassées, de faux-fuyant, certains discours de politiciens ne tiennent simplement plus la route. Pire ils déraillent parfois complètement dans leur approche face à la population. En Europe comme en Amérique, plusieurs politiciens sont devenu des gérants de dettes avec pour seul projet la prochaine échéance électorale.
L'autre
façon
de
discuter
la
politique
c'est
par
les
nouvelles
technologies
de
l'information
naturellement.
Avant
on
procédait
par
sondage
pour
décider
du
sort
du
déclenchement
d'une
élection.
Aujourd'hui
les
gouvernements
s'en
servent
à
outrance
pour
décider
des
marches
à
suivre
et
même
de
la
date
des
élections.
Devant
ces
absurdités,
il
faut
s'interroger
sur
le
sort
de
la
démocratie
représentative
car
si
les
citoyens
peuvent
s'exprimer
directement
sur
l'ensemble
des
grandes
questions
et
des
projets
de
loi
qui
les
concernent,
le
débat
politique
peut
se
transporter
sur
le
web
pour
une
fraction
du
prix
des
assemblées
parlementaires.
Ne
devrait-on
pas
revoir
le
rôle
de
la
politique
et
même
notre
modèle
de
la
politique.