Comme
aux
�ges
na�fs,
je
t'ai
donn�
mon
c�ur
Comme
aux
�ges
na�fs,
je
t'ai
donn�
mon
c�ur,
Ainsi
qu'une
ample
fleur,
Qui
s'ouvre
pure
et
belle
aux
heures
de
ros�e
;
Entre
ses
plis
mouill�s
ma
bouche
s'est
pos�e.
La
fleur,
je
la
cueillis
avec
des
doigts
de
flamme,
Ne
lui
dis
rien
:
car
tous
les
mots
sont
hasardeux
C'est
�
travers
les
yeux
que
l'�me
�coute
une
�me.
La
fleur
qui
est
mon
c�ur
et
mon
aveu,
Tout
simplement,
�
tes
l�vres
confie
Qu'elle
est
loyale
et
claire
et
bonne,
et
qu'on
se
fie
Au
vierge
amour,
comme
un
enfant
se
fie
�
Dieu.
Laissons
l'esprit
fleurir
sur
les
collines
En
de
capricieux
chemins
de
vanit�,
Et
faisons
simple
accueil
�
la
sinc�rit�
Qui
tient
nos
deux
coeurs
vrais
en
ses
mains
cristallines
Et
rien
n'est
beau
comme
une
confession
d'�mes
L'un
�
l'autre,
le
soir,
lorsque
la
flamme
Des
incomparables
diamants
Br�le
comme
autant
d'yeux
Silencieux
Le
silence
des
firmaments.
�mile
VERHAEREN
(1855-1916)
(Recueil
:
Les
heures
claires)
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